Durant l’élaboration des campagnes emailing, certains éléments sont négligés alors qu’ils jouent un rôle primordial dans les décisions de l’internaute. C’est le cas de l’objet du message. Il correspond à un petit groupe de mots dont l’objectif est de susciter l’intérêt de l’internaute et de le conduire à ouvrir l’email. Pour être efficace, l’objet d’un message doit respecter certaines règles de rédaction.
1- Rassurer et attirer
Les deux sentiments que doit générer l’objet d’un email sont la confiance et l’attirance.
- La confiance : elle s’obtient en indiquant le nom de la marque. Ce renseignement permet d’augmenter de 50 % le taux d’ouverture des emails. La présentation du contenu doit être faite en termes appropriés.
- L’attirance : pour que le destinataire soit intéressé par votre message et qu’il clique dessus, il faut capter son attention. Si votre message à un objectif marchand, vous pouvez immédiatement en préciser la teneur. Indiquez que vous proposez une remise promotionnelle ou que vous présentez un nouveau produit. Si votre message est informatif (cas typique d’une newsletter), il faut que le destinataire perçoive que les informations sont captivantes, utiles ou inédites.
2- Les termes à utiliser et à éviter dans l’objet du mail
Générer la confiance et l’attirance chez votre lecteur passe par l’utilisation de bonnes pratiques rédactionnelles. Le ton du groupe de mots qui composent l’objet du message doit être en phase avec le style de votre activité ou de vos produits. Semer le trouble, amuser ou interroger l’internaute est une pratique recommandée. « Les bonnes affaires de MaSociété », « MaSociété vous propose ses bons plans pour le weekend » ou « Les 5 secrets de MaSociété pour réussir votre repas de Noël » sont des phrases pertinentes.
Les termes à éviter : comme il existe des mots et des groupes de mots appropriés pour composer le libellé approprié pour un objet, il existe des termes à éviter afin que votre destinataire ne vous assimile pas à un spammeur. N’utilisez pas les pratiques rédactionnelles suivantes : les majuscules ne s’emploient qu’au début des phrases ; n’abusez pas des chiffres, des symboles monétaires (€, $…) ni des signes (!, %, /) ; ne mettez pas l’adresse email de votre destinataire dans cette partie.
3- Un message lu sur des webmails différents
La principale difficulté dans la rédaction d’un objet, c’est que vous ne maîtrisez pas le service de messagerie ni l’appareil connecté à travers lesquels vos messages vont être lus.
Chaque service de messagerie (Gmail, Yahoo, Hotmail, Orange…) définit librement le nombre de caractères accordé à l’objet d’un message. L’objet d’un email peut donc apparaître clairement dans une boîte de messagerie et pas dans une autre. De plus, l’ouverture d’un message avec un même service de messagerie varie en fonction du terminal utilisé (un PC, une tablette ou un smartphone). Il faut aussi noter que le pre-header (la première phrase de votre message) peut être associé ou pas à l’objet de votre email.
En France, pour leur boîte de messagerie, les internautes utilisent Hotmail (20 %), Orange (17 %), Gmail (16 %), Yahoo (9 %)… L’ordre est différent pour les boîtes de messagerie secondaire, Gmail arrivant largement en tête (26 %).
4- Et sur des écrans différents
Dans ce domaine, si des usages sont plus populaires que d’autres, aucune solution de lecture ne doit donc être écartée. Surtout que les types d’appareils connectés sont nombreux. Au niveau du terminal utilisé, on sait maintenant que 50 % des messages sont d’abord ouverts sur des smartphones. Néanmoins, en moyenne (que ce soit en première ou en seconde lecture), les emails sont lus sur PC (80 %), puis sur smartphone (30 %), sur tablette (15 %) et enfin sur l’écran des TV (2 %). Précisons ici que selon l’enquête du Syndicat National de la Communication Directe (SNCD), 95 % des internautes ne savent pas qu’ils peuvent lire leur email sur leur TV. Alors avant de diffuser vos campagnes, vérifiez leur apparence sur chaque option possible.
Dernier petit conseil. Même si l’objet de l’email est la première chose que lit le destinataire, cela doit être le dernier élément rédigé par l’expéditeur. Il sera plus cohérent et plus efficace pour diriger le prospect vers le bouton de Call-to-action.